lundi 23 septembre 2013

Quand je lave mon bébé...

J'ai l'habitude, lorsque je fais l'épicerie, de lire la liste des ingrédients et le tableau des valeurs nutritives. J'essaie de choisir des aliments le moins transformé possible.  À vrai dire, je n'achète jamais de plats préparés.  J'essaie aussi de choisir des aliments contenant peu de sodium, riche en fibres, ne contenant pas d'aspartame, etc.

Bref je fais attention à ce que j'ingère...

Quand j'achète des produits de nettoyage, je fais pareil.  Je tente de choisir des produits biodégradables.  Je fais d'ailleurs moi-même mon nettoyant à vitre avec du vinaigre, de l'eau et des huiles essentielles.

Enfin, quand j'achète du savon (pour Yvon, moi ou Charlotte), je me fis à ce qui est écrit sur les étiquettes : biodégradable et non-testé sur les animaux.  Je ne pousse pas ma recherche plus loin.

Alors, quand je lave mon bébé, je ne pense pas que je peux être en train de l'intoxiquer...  à petit feu! Ni que je peux nuire à l'environnement. Je suis naïve.  J'ai tendance à croire ce qui est écris sur les étiquettes et que les savons pour bébé sont systématiquement exempts de produits pouvant être toxiques ou nocifs...

ERREUR!

Une amie m'a fait découvrir le guide des 12 substances nocives dans les cosmétiques conçu par la Fondation David Suzuki.

Je l'ai imprimé et je me suis assise avec les savons et crèmes hydratantes de Charlotte (ceux que j'utilise quotidiennement et les échantillons reçus).

Pour informations, hormis ses cheveux que je lave avec Bébé Cadum, j'utilise le savon Mon Bébé de la Savonnerie Olivier. Lorsqu'elle prend son bain à l'extérieur de la maison, par contre, j'utilise les échantillons reçu au Salon maternité, paternité, enfants.  Ils sont en bouteille (le Mon Bébé est un petit pain dur) et donc plus faciles pour le transport et l'utilisation.

Bref, je me suis assise avec tout ce que j'avais à la maison et j'ai cherché les éléments de la liste rouge. Puis, je les ai classé
  • Sans aucune substance (parfum = huile essentielle)
  • 1-2 substances
  • 3 substances ou plus

La majorité des substances de la liste rouge peuvent être potentiellement cancérigène et peuvent être nocives pour l'environnement.  D'autres substances (les paraben, les phtalates, les siloxanes, le BHT ou BHA et le triclosan) devraient aussi nous interpeller! Surtout quand on est infertile...  Ils peuvent tous interférer avec le fonctionnement hormonal.

Voici donc ce que j'avais à la maison :

3 substances et plus


J'ai été surprise de constater que le Bébé Cadum n'était pas si bon que ça finalement.  Il contient du SLES, du parfum, 3 PEG (dont du PEG-40 d'huile de castor (!!!) hydrogénée) et 2 colorants CI (oui, oui du colorant)...

J'ai aussi été surprise de devoir mettre dans cette catégorie le savon Aveeno Baby.  La liste des ingrédients est peut-être moins longue que pour le Bébé Cadum, mais il contient tout de même 2 PEG, du SLES et du parfum.

Finalement, j'ai découvert qu'un des échantillons que j'ai reçu contient 3 paraben!  Le Cetaphil.  Il contient aussi du SLS.  Je pense bien qu'il prendra la direction des poubelles bientôt!

1 ou 2 substances


Dans cette section, on y retrouve que des crèmes hydratantes.

Le Aveeno Baby qui contient du petrolatum et du dimethicone (qui en fait est un siloxane...  donc fait à base de silicone).

Et le Cetaphil où l'on retrouve du dimethicone.  Le moins pire de cette section finalement.

0 substance


Je savais que le savon de la Savonnerie Olivier étaient très bon.  Ce fut confirmé.  Les savons Peau de bébé et Mon bébé, ainsi que la Crème hydratante Mon Bébé ne contiennent aucune substance de la liste.

Le savon Bébé de chez Fruits et Passion et le shampoing 2 en 1 (corps et cheveux) de la Souris Verte (mon préféré) aussi!

Le savon Souris Verte est d'ailleurs certifié EcoCert.


J'aimerais bien comprendre pourquoi ces éléments sont encore utilisés (pour nous, pour les bébés...  pour tout le monde!)!  Oui, ce ne sont de petites quantités... Par contre si on accumule toutes les petites quantités ingérées ou absorbées quotidiennement, ça fait beaucoup!  Beaucoup trop!

Je vais tenter de faire attention à l'avenir...

Et vous, ça vous préoccupe?
Vous regardez ça?


lundi 16 septembre 2013

Le congé de paternité

S'il y a quelque chose qui me fâche, et ce n'est pas récent, c'est le discours de certains hommes concernant le congé de paternité.

Au Québec, il y a deux possibilités.  Le nouveau papa a 3 ou 5 semaines de congé dépendamment de la longueur du congé choisi pour la maman. Mon conjoint et moi avons pris le congé long.  Il avait donc 5 semaines. (Pour plus d'info sur le congé québécois, c'est ici!)

Bref, plusieurs hommes considèrent ce congé comme des vacances.  Ils le prennent plus tard pour faire des travaux ou pour partir en voyage (parfois même sans madame et les enfants).  Ces hommes voient ce congé de façon bien égoïstes et oublient la raison même de ce congé : aider la maman (jour et nuit) et profiter du nouveau-né.

Dernièrement, lors d'une discussion avec mon conjoint, mon père et un représentant avec qui ils font affaire, le représentant disait, tout fier, qu'il partait en vacances pour 2 semaines (sa femme allait être provoquée le lendemain).  Il disait trouver ce congé inutile, mais qu'il le prenait puisqu'on lui proposait. Il disait qu'il préférait travailler parce qu'il aimait ça et que, de toute façon, avant un an, c'est pas trippant un enfant. Mon père, lui, racontait que, dans le temps, il avait reçu une allocation assez conséquente et qu'à son avis c'était bien mieux ainsi...

Ce n'est pas la première fois que mon père tient ce discours devant moi. À chaque fois, je réagis fortement.

Oui, l'argent c'est bien.  Mais avoir son conjoint à la maison, pouvant aider la nuit lorsque bébé se réveille, pouvant nous permettre de dormir un peu pendant la journée, pouvant préparer les repas ou s'occuper du bébé pendant que nous préparons les repas, c'est bien pratique. C'est aussi génial, quand c'est le 2e, le 3e, etc.  Il peut s'occuper des autres enfants aussi.

J'ai l'impression que certains hommes oublient que l'accouchement est exigeant et éprouvant tant physiquement que psychologiquement...  Ce n'est pas le séjour à la maternité qui nous remet sur le piton. Surtout pas au Québec où le séjour est de 1 ou 2 jours si tout s'est bien déourlé. Il nous faut quelques jours/semaines pour trouver notre rythme.

Par le passé, nos mères étaient présentent pour venir nous donner un coup de main pendant les relevailles... De nos jours, elles travaillent nos mamans...  Tout comme nos soeurs et nos amies. L'aide est inexistante, la plupart du temps, si le papa n'est pas là.

Pour moi, le congé de paternité c'est aussi pour le père.  C'est son enfant, non?  Je n'arrive pas à concevoir qu'un homme puisse préférer être au travail plutôt qu'avec son bébé tout neuf.  Le discours tenu par le représentant sonnait à mes oreilles comme "T'as voulu un enfant?  Tu l'as!  Maintenant, ne m'en demande pas trop!  C'est à toi de t'en occuper! Et puis, c'est pas si difficile!".

Mon conjoint n'a pas pu prendre ses 5 semaines d'affilées puisqu'il travaille dans l'entreprise familiale et que mes parents partaient en vacances (prévues avant la grossesse).  Il a prit 2 semaines à la naissance de Charlotte et nous utiliserons les 3 dernières pour aller présenter la petite à sa famille paternelle.

Pendant son congé (les 2 premières semaines de vie de Charlotte), il se rendait régulièrement au bureau l'après-midi... Il s'y est d'ailleurs rendu l'après-midi même de mon retour à la maison (le lendemain de la naissance de Charlotte). Ensuite, pendant les 2 semaines de vacances de mes parents, il partait tôt et revenait tard...  Par chance, il travaille au bout de la rue.  Alors, il venait dîner avec moi à tous les jours. Je l'ai fait sans me plaindre, même si j'aurais aimé l'avoir à la maison, avec moi, sans le voir partir l'après-midi.  Je savais pourquoi nous le faisions...  C'est l'un des sacrifices que nous acceptons de faire quand on s'investit dans l'entreprise familiale. 

Notre seule dispute a d'ailleurs eu lieu à ce moment...  Il m'avait dit, la fin de semaine précédent son retour au travail, que j'allais devoir me débrouiller seule la nuit...  Que lui allait devoir dormir puisqu'il travaillait... Oui... Mais non...  Charlotte dormait à ce moment 1h30, se réveillait pour boire et pour être changée (30 minutes à 1h00) et se rendormait pour 1h30, etc.  Le jour comme la nuit! 

Ce soir-là, j'ai pleuré en allaitant Charlotte. J'étais épuisée, j'avais mal à mon fichu périnée déchiré au 2e degré, l'allaitement était un peu difficile et je broyais du noir parce que je me sentais seule... Je me suis demandée si les gens n'avaient pas raison...  Si je n'étais pas infertile parce que je n'étais pas une bonne maman, parce que je n'étais pas capable de me débrouiller seule et parce que je n'éprouvais pas de plaisir à prendre soins de ma fille! Je la regardais et je me disais que si elle disparaissait, je n'allais pas être affectée plus qu'il le faut... J'avais honte et je culpabilisais...  Après tout ce temps, j'avais l'impression que j'avais fais la pire gaffe de ma vie : faire un enfant.

Je vous rassure!  Maintenant, je vais mieux!  Je suis beaucoup moins épuisée, je considère que Charlotte mérite tous les efforts que nous avons fait et, surtout, je considère que je suis une bonne maman! C'était possiblement un petit "Baby blues"!

Reste que, encore aujourd'hui, c'est un sujet à éviter à la maison.  Il considère encore que ses journées sont plus difficiles que les miennes...  Et moi je maintiens encore que de dormir par bloc de 3 ou 4 heures (et non, elle ne fait pas ses nuits) ne permet pas le repos optimal.  Surtout qu'elle ne dort presque pas pendant la journée!

C'est la seule chose que j'aurais aimé faire différemment... J'aurais aimé, à ce moment, qu'il ne travaille pas dans l'entreprise familiale...  J'aurais aimé qu'il puisse faire comme tous les autres hommes de ma connaissance et rester à la maison...  Je pense que c'est ça qui me fâche : entendre des hommes lever le nez sur le besoin du congé de paternité quand, eux, on la possibilité de le prendre sans être constamment sur la sellette.

Aujourd'hui, on me dit que je suis chanceuse de profiter de ce congé parental pour partir en vacances en France... Déjà, je ne considère pas ce voyage en France comme des vacances.  J'ai 6 jours de vacances sur les 23 où je serai en France.  Et puis, j'aurais préféré avoir mon mari auprès de moi après l'accouchement.

Enfin...

Ce qui me fâche, c'est que les hommes qui tiennent un discours comme ça ne pense qu'à eux... Ils finissent toujours par ajouter, en riant, "Une chance que ma blonde ne m'entends pas..." C'est possiblement qu'un discours machiste...  Peut-être qu'il ne le pense pas réellement... Mais à la longue, ce type de discours pourrait faire en sorte que ce congé disparaisse...

Par chance, je sais que tous les hommes ne pensent pas ainsi...


jeudi 5 septembre 2013

Voyager à l'étranger

Préparer un voyage à l'étranger, ça exige toujours un minimum de préparation.  Il faut prévoir des vêtements en quantité suffisante sans pour autant exagérer...  Il ne faut pas oublier certains essentiels comme la brosse à dent.  Même si on peut s'en procurer une fois à destination.

Voyager avec un bébé demande un peu plus de préparation.

La poussette?  On l'apporte ou non?
Oui!  En zone internationale se sera pratique!  Et ailleurs aussi!

Elle est en poussée de croissance présentement...  On apporte que du 3-6 mois ou on prend aussi quelques habits 6-9, au cas où?
On apporte les deux!  Charlotte est au 97e percentile (pédiatre vu mardi).  Le 3-6 commence à être un peu juste!

Et les dents!  On s'en que ça travaille!  On prend le camilia et l'oragel?  Même si on sait qu'on peut trouver là-bas?
On apporte tout!  Ça et ce qu'il faut pour l’érythème fessier!  Elle sera en couches jetables en France et elle vient rapidement les fesses rouges en couche jetable!

Pour dans l'avion...  En pyjama (à l'allée c'est un vol de nuit)?
Je lui ai trouvé un magnifique petit pyjama (2 morceaux) qui permettra qu'elle porte un petit cache-couche en dessous...  Comme ça, s'il fait chaud, elle pourra être en t-shirt!  Je sais normalement c'est frais dans l'avion!  Mais j'ai déjà eu très chaud!  Alors, je ne prends pas de risques!

Bref, ça demande de la préparation!  Beaucoup!

On veut voyager léger... C'est pas gagné!

Côté blog, j'ai pré-publié 2 billets.  Hormis ces billets, je serai donc absente de la blogosphère jusqu'à début octobre!

À mon retour, j'espère pouvoir vous annoncer une petite nouvelle...  Un projet sur lequel moi et 3 autres personnes, surtout l'une des trois autres, travaillons!  Je ne vous en dis pas plus!

Je vous souhaite un beau mois de septembre!


lundi 2 septembre 2013

La rentrée scolaire

Au Québec, les enfants débutent l'école (la maternelle) à 5 ans.  Sauf pour quelques exceptions où les enfants, généralement de quartiers défavorisés, peuvent débuter à 4 ans.  Mais ça, c'est tout nouveau de cette année.

La semaine dernière, c'était LA semaine de la rentrée scolaire...

Sur mon FB pas moins de 5 heureux parents ont accompagné leurs aînés dans cette nouvelle étape de vie.
5 parents tout fiers, mais bien émus.
5 parents qui on publiés la photo traditionnelle de la rentrée sur leur mur (enfants dans des habits tout neufs, sac à dos et boîte à lunch à la main).

5 parents qui nous ont faire dire à mon mari et moi : "Si nous avions été fertiles, nous aussi nous en serions à cette étape de vie..." (Notez que nous avons débuté les essais il y a 6 ans et demi de ça!)

Comme quoi, même quand on pense que l'infertilité nous a quitté, on se trompe.  Elle nous attend simplement un peu plus loin sur la route.

Par chance, ça nous fait moins mal qu'une annonce de grossesse... C'était prévisible!

Et puis, on vit mieux avec la présence de l'infertilité. On commence à s'habituer à ce qu'elle nous accompagne sur notre route.

En fait, j'apprécie désormais sa présence... la plupart du temps...
Elle me permet d'apprécier ce que j'ai!