dimanche 29 juillet 2012

Fertilité 44 : Bilan écho #1

Les nouvelles sont relativement bonnes!

La stimulation se déroule bien et je n'ai, pour l'instant, aucun effet secondaire.  Mon endomètre est très beau (9.6 mm) et j'ai plusieurs beaux follicules.

Plusieurs!  Assez pour qu'on s'inquiète encore pour une hyperstimulation.  Dr K. était tout de même optimiste.  Selon lui, les risques d'hyperstimulation avant la ponction sont assez faible grâce, j'imagine, au luvéris.  Par contre, il reste prudent quant aux risques d'hyperstimulation en cas de grossesse.  Parce que oui, il existe 2 types d'hyperstim. : celle en cours de stimulation (celle que j'ai fait l'an dernier) et celle se déclenchant lors de l'implantation de l'embryon (donc s'il y a une grossesse).

Donc, revenons au rendez-vous de ce matin.  Le bilan est :
  • Pas moins de 15 follicules de plus de 6mm (les plus gros étant à 10 mm) ce qui est très bon pour un J12.
  • 13 de ces follicules sont à droite...  donc seulement 2 à gauche!  Faut dire que mon ovaire gauche est paresseux depuis les débuts en pma ce qui complique les choses puisque ma trompe droite est croche et laisse difficilement passer les ovules...  Mais bon, ça n'a pas vraiment d'importance puisqu'on est en FIV et que mes précieux ovules n'auront pas à se préoccuper d'une trompe tordu (ni les spermatozoïdes de chéri).
  • Au total, l'écho 3D indique près de 30 follicules...  Donc 10 de moins qu'à la FIV#1, mais il est encore tôt, on pourrait avoir des suprises!
  • Le dosage hormonal a révélé un taux un peu élevé pour l'hormone d'ovulation (LH).  Donc, je débute le cétrotide demain matin.  Ce qui est bien avec cette hormone, c'est qu'elle agit pendant 4 jours!  Donc, 3 injections de moins que si j'avais eu l'orgalutran (1 par jour pour la dernière contrairement à 1 pour 4 jours).

Prochaine écho et prochain dosage hormonal : mercredi matin.  Si tout est beau, on pourrait espérer une ponction vendredi ou samedi.



vendredi 27 juillet 2012

Fertilité 43 : Tout est relatif!

Définition de relatif :
  • qui se rapporte à
  • qui n'est ni absolu, ni indépendant, qui implique une relation
  • qui n'est pas complet, qui n'est pas parfait

* * *

Les émotions ressenties et l'interprétation que nous faisons des évènements nous arrivant dépendent de plusieurs facteurs...  Ils dépendent de ce qu'on a vécu, de notre seuil de tolérance, de la compréhension de la situation de la part de notre entourage et du soutien qu'on nous donne (et qu'on accepte).

Chacun d'entre nous interprète les évènements à sa façon et gère la situation du mieux qu'il peut. La comparaison et le jugement deviennent donc facile puisque chacun croit savoir et faire mieux.  C'est souvent à cause de tout ça que des conflits naissent.

D'autre part, nous n'avons pas tous le même niveau de capacité à se mettre à la place de l'autre.  De toute façon, ce n'est pas parce qu'on a la capacité de se mettre à la place de l'autre, qu'on a envie de le faire...  ou qu'on saisit toutes les facettes qui font que l'autre est comme il est...

C'est pour ça qu'en relation d'aide nous questionnons l'autre et nous validons nos interprétations.  On parle d'hypothèses tant et aussi longtemps que l'autre n'a pas validé ou invalidé ces dernières.

Ainsi, pour certains, un diagnostic d'infertilité primaire (ou secondaire) est reçu comme un coup de masse et, pour d'autres, c'est une délivrance. Pour l'une, la prise d'hormones (sans autres traitements associés tel une IAC) est très pénible psychologiquement et physiquement...  Alors que pour l'autre, non...

En passant, un diagnostic d'infertilité primaire est donné lorsque l'individu n'a jamais eu de grossesse ayant abouti ou non (homme et femme confondu).  

Dans nos façon d'agir et de réagir, il y a aussi une bonne part de résilience.  À mesure que nous sommes confrontés, nous nous restructurons, nous rebondissons selon nos capacités et, dans une certaine mesure, selon notre volonté.  Parce que oui, il faut vouloir changer pour changer!  Comme le vieil adage le dit "Aide-toi et le Ciel t'aidera!".

Tout ça, je le sais! Je sais que la perception et la façon de vivre cette épreuve qu'est l'infertilité ne fait pas résonner les mêmes choses pour chacun et chacune d'entre nous...  Je sais que c'est RELATIF!

Je sais que, dans mon entourage,
  • la majorité n'a pas vécu infertilité;
  • une partie d'entre eux ne se sent pas interpellé par l'infertilité;
  • certains (et ils sont plus nombreux qu'on peut le croire) ne sont pas intéressés par ce qui nous arrive;
  • quelques personnes trouvent que nous faisons pitié et 
  • que d'autres trouvent que nous devrions passer à autre chose.

Je sais aussi, heureusement, que certaines personnes sont empathiques et intéressées par ce qui nous arrive.

Je sais tout ça!  Mais, ce n'est pas pour autant que j'arrive à faire la part des choses dans la vie de tous les jours.

J'ai beaucoup de difficulté avec les femmes (et hommes) qui tentent de nous faire voir notre chance de ne pas avoir de bébé à la maison.

J'ai beaucoup de difficulté avec les femmes enceintes se plaignant continuellement de leurs nausées ou autres maux.

J'ai beaucoup de difficulté avec les mères et pères se plaignant du manque de sommeil, manque de temps, manque de temps à deux...

Cette pub française démontre bien cette relativité :


J'ai aussi beaucoup de difficulté avec le "Je te comprend..." des filles ayant beaucoup moins galéré que moi…  J'arrive difficilement à suivre les blogs des filles qui n'ont pas vécu la FIV ou de celles qui passent directement en FIV.  Je m'en excuse!

Pour moi, il y a une différence entre le diagnostic d'infertilité et les années qui s'égrainent. En intervention avec les familles, j'aimais bien utiliser l'exemple du verre d'eau...  L'infertilité, c'est pareil.  Au début des essaies, nous avons tous un verre vide ou presque vide.  Si on a des doutes concernant notre fertilité, il y a un peu d'eau dans le verre, mais pas suffisamment pour qu'il n'y ait pas d'espoir.  Chacun des mois qui passe est comme une goutte qui s'ajoute...  Les diagnostics ajoutent plusieurs gouttes selon leur nature, leur nombre et les solutions possibles.  Les échecs pendant les traitements ajoutent aussi un nombre plus grand de gouttes...  Certains rendez-vous donnent de l'espoir et, par conséquent, vident un peu le verre...  Mais, plus les mois passent, plus le verre se rempli...  Au fil des années, le verre se rempli plus vite qu'il ne se vide.

Le verre ne se rempli pas à la même vitesse pour chacun d'entre nous, parce qu'on a pas le même niveau de tolérance et que, tout est relatif!

C'est pour ça que j'ai de la difficulté avec le "Je te comprends!" des filles ayant été en essaie pendant un an, des filles ayant pris que des hormones ou des filles n'ayant fait que les IAC.  J'ai encore plus de difficulté avec les "Je te comprends" provenant d'une fille fertile connaissant quelqu'un ayant vécu ce que je vis.  Théoriquement, leur verre d'eau est moins plein que le mien...

Le problème, c'est que l'être humain a tendance à toujours se comparer et, surtout, il considère rarement que tout est relatif!  Moi la première...  Je pense, entre autre, à une amie avec qui je suis allée souper dernièrement.  Une fausse-couche, infertilité inexpliquée,  aucune IAC, une FIV, un bébé.  L'histoire "bonbon" de l'infertilité (si elle et son conjoint faisait partis du clan des fertiles, son histoire serait comparable au trou d'un coup...).  Pour plusieurs raisons compréhensibles, cette amie a vécu son parcours plus difficilement que moi...  Reste que, quand elle m'a dit qu'elle me comprenais, ça m'a dérangé un peu...  Je n'ai pas pu m'empêcher de lui dire que nos histoires n'étaient pas similaires que, sans vouloir banaliser ce qu'elle a vécu, j'avais tout de même vécu tous les échecs des IAC, de la FIV et des TEC...  C'est peut-être de la jalousie...  C'est surtout une question de perception!

En tout cas, je sais que je ne suis pas la meilleure, présentement, sur le plan de l'empathie.

Et vous, vous gérez comment les "Je te comprends"?


lundi 23 juillet 2012

Fertilité 42 : Top chrono!

Image internet

C'est le début de la stimulation ce soir!
Alors, positivons :

Je réagirai parfaitement bien au traitement!
J'aurai une ponction sans douleur, tout comme la dernière fois!
J'aurai de beaux embryons!
J'aurai un transfert!
Je serai enceinte!

Tel sera mon mantra pour les jours à venir!



mardi 17 juillet 2012

Fertilité 41 : Prière à Ste-Anne

Devant la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré
Dernièrement, ma mère et moi sommes allés dans une agence de voyage pour avoir des infos sur les voyages tout-inclus pour le Mexique. On aimerait partir ensemble à la Riviera Maya après mon transfert. Chéri retournera au boulot, alors tant qu’à rester une semaine toute seule à analyser les moindre petits signes pouvant indiquer une éventuelle grossesse (signes causés parce que je prendrai de la progestérone), on s’est dit que nous pourrions aller nous échouer sur une plage!

Bon, je sais que certaines d'entre vous êtes en train de vous dire que je suis inconsciente de vouloir prendre l’avion suite à mon transfert… Mais ne vous inquiétez pas, si le doc dit « NON » se sera non! C’est lui qui a le dernier mot!

Donc, nous nous sommes rendu dans une agence de voyage prendre quelques infos. J’ai expliqué à l’agente que nous achèterions un forfait à la dernière minute (qui est moins cher et parce que ça dépendrait des dates du traitement et de ma réaction au traitement... une hyperstimulation empêcherait le voyage!). Voyant que cette dernière s’inquiétait de mon état de santé (je n’avais pas parlé pma), j’ai expliqué brièvement la FIV. Quel ne fut pas ma surprise de l’entendre me dire qu’elle aussi avait eu de la difficulté à faire un enfant, qu’elle avait fait une fausse-couche, etc. J’avais quelqu’un qui comprenait ce qu’était la pma devant moi!

Du moins, c’est ce que je pensais! J’ai compris plus tard qu’elle n’a jamais été en pma, elle a simplement fait une fausse-couche. (Ne me jetez pas de pierres! Le « simplement » ne se veut pas réducteur… Du moins pas dans la sens que la douleur d’une fausse-couche n’est rien comparée à l’infertilité. Il est utilisé dans le sens qu’elle n’a pas fait une fausse-couche suite à une IAC ou une FIV! Vous comprenez?).

Elle m’a raconté son histoire… Vous vous en doutez ! Pour faire une histoire, elle m’a expliqué que ça n’allait pas après la FC… Qu'elle devait partir dans le Sud et que, finalement, elle n’y est allée, préférant que son conjoint fasse ce voyage avec son fils… Qu’elle a loué une maison (avec sa mère, sa tante, etc.)… Qu’elle est allée visiter la Basilique Ste-Anne-de-Beaupré… Que sa mère a parlé avec un prête… Qu’il lui a donné une prière à faire tous les soirs (prière payante)… Qu’elle l’a fait… Qu’elle est partie en voyage avec son mari en Floride… Et qu’elle a apprit qu’elle était enceinte rendu là-bas…

Bref, l’histoire qu’on nous raconte souvent, mais avec une prière en plus!

La prière... Elle l’a prêté à une amie, ça a fonctionné aussi pour elle! Elle l’a prêté à une cliente, là encore ça a fonctionné ! Mais la cliente ne lui a pas rapporté la prière, elle ne pouvait donc pas me la prêter! Elle a même fait une petite recherche sur internet, pendant que nous étions là, pour la trouver! Elle ne l’a pas trouvé! Je l’ai remercié gentiment… En me disant que j’étais tannée d’attirer ces histoires là…

Mais… Parce qu’il y a un mais…

À force de discussions avec ma mère et mon chéri, j’en suis venue à la conclusion qu’en sachant ça, je ne pouvais pas l’ignorer! Que le Petit-Jésus, sa mère, son père, sa grand-mère et son grand-père ne m’aideraient pas et qu’ils pourraient même en venir à me nuire! En passant, je suis une croyante modérée… Une croyante, quand ça l’arrange ! Je ne suis pas pratiquante.

On a donc décidé, ma mère, mon mari et moi, de nous rendre à la Basilique et y faire un pèlerinage ! Nous sommes allés supplier Ste-Anne de nous aider ! Ste-Anne est la mère de Marie, donc la grand-mère de Jésus. Ce qui est intéressant à savoir, et que je ne savais pas, c’est qu’Anne et Joachim (le père de Marie) eurent leur premier et seul enfant au bout de 20 ans de mariage! Comme les moyens de contraception n’existait pas à l’époque, on peut donc penser que l’un des deux étaient infertiles (possiblement Joachim puisque Anne aurait eu, selon la « Légende dorée », d’autres enfants lors d’un second mariage avec Cléophas). On parle donc de la Sainte Famille puisque le premier miracle se serait opéré en Anne.


La Sainte Famille : Joseph, Marie et Anne.
La Basilique Ste-Anne-de-Beaupré possède des reliques de Ste-Anne et est reconnue pour quelques miracles de guérison. C’est d’ailleurs un lieu de pèlerinage très populaire. D’ailleurs, on retrouve quelques témoignages sur le site internet de la Basilique dont ceux-ci :
Une dame de Loretteville était mariée depuis 10 ans et le couple n'avait pas d'enfants. Elle est venue en pèlerinage à Sainte-Anne-de-Beaupré et est allée au sacrement de la Réconciliation... Elle parle au prêtre du désir qu'elle a d'avoir un enfant. Il lui conseille de se rendre au bureau des bénédictions et de demander une bénédiction spéciale; dix jours plus tard, elle est enceinte. 
Un monsieur du Maryland aborde un des jeunes de l'équipe pastorale. Il lui explique pourquoi, il est fidèle à venir prier au Sanctuaire. Il y a 13 ans, le couple ne pouvait avoir d'enfant. Ils sont venus en pèlerinage et maintenant, le couple est fier de leurs fils, des garçons pleins de santé.
Est-ce des miracles?  Un simple heureux hasard?  Je ne sais pas..


Je n’ai pas demandé de bénédiction spéciale… Peut-être à cause de la gêne… Peut-être aussi parce que je suis en FIV et je sais que l'Église catholique voit la pma d'un mauvais oeil...  Je me suis tout de même agenouillée devant les reliques, j'ai allumé un lampion (ma mère en a allumé 2) et je me suis achetée une petite médaille et la prière du pèlerin.  Yvon, quant à lui, m'a offert "l'ange de la maternité" (petit ange a porter par les femmes désirant un enfant).  Comme Yvon l’a dit : « On a peut-être besoin d’un miracle… ».


Nous retournons dans ce coin-là la fin de semaine prochaine… Peut-être irais-je chercher cette bénédiction! Une chose est certaine, c’est que je vais prier Ste-Anne, à tous les soirs pour le mois à venir!

Si la FIV me donne mon positif, je serai bien embêtée sur ce qui aura fonctionné : la FIV, l’hypnose, la prière, le pèlerinage, la bénédiction, le sud…

En tout cas, je me dis que je n’ai rien à perdre ! Au fait, avez-vous remarqué comment les « Anne » sont présentes dans ma vie : mes romans préférés, le prénom que je préférais à l'adolescence et maintenant Ste-Anne? Je commence à croire que, si j’ai une fille, elle devra porter le prénom Anne !


Finalement, pendant presque toute la visite, j'avais ces quelques paroles de Calogero en tête... (en réalité, c'est Lionel Florence qui a écrit cette chanson...)

Quand plus rien
N'est à perdre ou à prendre
Ou ne vous retient
Un jour la fin des méandres...
Vous mène là
À Tien An Men
À pas baisser les bras
Seul face à soi-même
On se voit faire le pas
De donner ses chaînes
Parce qu'on n'a plus que ça
Peut-être que Tien An Men
Est plus près que ce qu'on croit
Que nos petits combats
Valent aussi la peine
Mais on ne les voit pas


vendredi 13 juillet 2012

Fertilité 40 : Mon jardin intérieur

Comme vous le savez, j’ai entrepris de faire de l’autohypnose afin d’aider la partie consciente et la partie inconsciente de mon être à être détendu et libéré de plusieurs a priori.

Par le passé, je faisais de l’acupuncture. J’adorais ça ! Je sentais réellement que mon corps en profitait ! D’ailleurs, mes cycles n’ont jamais été aussi réguliers que pendant cette période. J’ai cessé le suivi pour une raison monétaire, mais aussi parce que 35-40 minutes de route, hors trafic, c’était beaucoup trop pour voir un acupuncteur spécialisé. J’aurais probablement pu en trouver une autre, mais, disons simplement, qu’avec tous les travaux effectués dans la région, tout devient compliquer.

Bref… J’ai décidé de faire de l’autohypnose. C’est beaucoup moins dispendieux et les études donnent des statistiques similaires à l’acupuncture (p.14) . Je le fais à la maison et quand ça me tente !

Pendant la séance, la voix féminine nous aide à nous détendre. La technique du « 3 – 2 – 1 Se détendre » est particulièrement pratique. C’est d’ailleurs une technique que j’utilisais bien avant la découverte de l’hypnose (relique de mon cours universitaire sur la gestion positive du stress. Oui, oui, j’ai suivi un cours de ce type dans mon parcours universitaire ! Et j’avais la meilleure prof puisqu’elle nous faisait expérimenter, en classe, toutes les techniques discutées théoriquement.).

Pendant les séances, je dois aussi visualiser un lieu où je me sens bien. C’est de ça que j’ai envie de vous parler. Dès la première séance, un lieu m’est venu en tête et depuis, j’y retourne continuellement ! Pourtant, ce lieu, je ne l’ai jamais visité… Je ne l’ai jamais vu en photo (en tout cas, je ne m’en souviens pas)… Ce lieu est une construction complète de mon cerveau, mon inconscient ou les deux en même temps ! J’ai beau tenter de me retrouver ailleurs, dans des lieux connus, mais rien n’y fait. C’est le premier endroit qui est venu à moi (en une fraction de seconde, je n’ai même pas cherché à l’inventer) et depuis, ce lieu me hante positivement !

Ce lieu, je crois, est un mélange de plusieurs endroits où je me suis sentie bien…

Il y a un saule pleureur et je m'assoies toujours près de son tronc. J’ai toujours aimé les saules, d’aussi loin que je me souvienne. Petite, j’aimais beaucoup regarder la photo prise de mes parents à leur mariage sous un saule.

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http://www.fotocommunity.fr/pc/pc/display/28379620
Ensuite, cet endroit est sur une toute petite île à laquelle j’accède via un magnifique pont de pierres grises. Le pont n’est pas très long, il fait quelques mètres tout au plus. La pierre de ce pont me fait penser à un petit pont (qui n'en est pas réellement un) que nous avons emprunté lors d'un arrêt dans le village de Bèze, en France. 

L’eau du lac est claire… Mais vraiment claire. On dirait l’eau du Lac Léman à Genève.


Il n’y a pas de maisons, ni de bancs. Seulement un chemin de terre, quelques fleurs sauvages et des arbres. Curieusement, ce paysage me fait penser à un décor de « Anne, la maison aux pignons verts », mais sans la terre rouge de l’Ile-du-Prince-Edouard. Anne… le roman que j’ai lu, relu et rerelu à l'adolescence… Pas seulement le premier, mais toute la série et presque tous les autres de Lucy Maud Montgomery. J’ai d’ailleurs longtemps désiré nommer ma fille Anne (avec un « e » comme Anne Shirley le dit si bien).

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http://www.tourismpei.com/anne-pignons-verts
Il n’y a pas de moustiques, guêpes, abeilles, etc. Je peux donc m’assoir par terre sans craindre de me faire piquer et me retrouver à l’hôpital (guêpes et abeilles).

Il fait chaud, mais pas trop. Il y a une légère brise… Une petite brise fraîche d'un début d'automne.  La même qui vient nous bercer, le matin à notre réveil ou l’après-midi si nous faisons une sieste.

L’eau clapote, les feuilles frémissent légèrement et les oiseaux gazouillent en sourdine.

On se croirait presque dans une toile de Monet.

La pont japonais, Monet

Oui, c'est ça!  C'est tout ça en même temps! C’est un agréable mélange entre le Canada, la France et la Suisse, entre le Québec et l’Île-du-Prince-Edouard.  C'est ça mon jardin intérieur!

Et savez-vous quoi?  Je refuse même de le polluer lors des séances.  La voix féminine, à un certain moment donné, nous amène à attacher nos pensées négatives, nos échecs et nos résistances à des ballons et à les laisser s'envoler.  Lors de la première écoute, je n'arrivais pas à me détendre rendu à ce moment.  Je n'arrêtais pas de me répéter : "Mais ça va tout polluer!".  Par chance, elle précise, peu après, que nous pouvons utiliser un autre moyen.  Je préfère les attacher à des cailloux et les jeter à l'eau!  C'est beaucoup moins polluant!

Sur ce, je vous laisse!  Je vais aller visiter mon jardin intérieur!


mercredi 11 juillet 2012

Adoption 3 : Découragement...

Il n'y a qu'un mot pour d'écrire comment nous nous sentons depuis quelques temps quand on pense à l'adoption... Le DÉCOURAGEMENT!
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Même si nous entreprenons la 2e FIV, nous analysons aussi nos autres possibilités.  Nous suivons ce qui se passe à l’international et "branlons dans le manche" concernant l'adoption interne (ou la banque mixte pour les placements à haut taux d'adoption).

La Corée du Sud, bien qu'elle nous intéresse énormément, commence à s'éloigner... De nouvelles lois seront adoptées en Corée du Sud au mois d'août et risquent de nous nuire.  On ne sait que très peu de chose, même l'agence EDOO (Enfants d'Orient et d'Occident) ne peut nous éclairer...

De plus, nous avions reçu l'information, l'automne dernier, que nous étions 8e pour l'ouverture du dossier...  Aujourd'hui, on nous a appris que nous étions 22e. 22e!!  J'ai demandé des explications et l'explication est fort simple:
Non, vous n’aviez pas mal compris. Ce sont les haut et les bas de l’adoption internationale. Nous n’avons fait aucune nouvelle ouverture depuis le printemps 2011. En 2011, nous avons eu une baisse de 20% par rapport à 2010 et le début d’année 2012 a été extrêmement au ralenti. De janvier à mai seulement 6 propositions sont entré. Depuis mai, le rythme a repris. Mais, puisque le mois d’août arrive à grand pas, nous voulons connaître les enjeux de la nouvelle loi avant de faire d’autres ouvertures.
Donc, nous sommes toujours 8e!  Mais, puisque14 personnes devant ouvrir leur dossier (ou devant recevoir une proposition) cette année n'ont pas pu le faire, on se retrouve 22e! C'est au moins ça!  Mais, on reste dans le paradoxe : C'est si près du but...  mais si loin en même temps!

On est tout de même inscrit pour d'autres pays : Thaïlande (qui est fermée en ce moment) et Madagascar (qui est en cours d'accréditation pour le Québec et qui nécessiterait un séjour d'environ 3 mois dans le pays). 

C'est décourageant tout ça... 

Alors on réfléchi, on analyse nos options...

Certaines décisions seront prises à l'automne...  

Si tous les pays ferment peu à peu, peut-être qu'on est mieux de se tourner vers l'adoption interne.  Peut-être devrions-nous changer nos critères et accepter un enfant de 5 ans et moins.  Peut-être devrions-nous envisager un séjour plus long dans le pays d'origine (comme 3 mois par exemple).  Peut-être devrions-nous nous tourner vers une autre agence, même si nous avons entièrement confiance en EDOO.

En tout cas, on s'approprie de plus en plus l'expression "ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier"!  Ce serait assurément une grosse erreur que de se concentrer sur un seul pays!

On essaie de ne pas y penser en ce moment!  On se concentre sur la FIV...  On avisera après!


jeudi 5 juillet 2012

Fertilité 39 : Et toi, tu paies combien tes traitements en pma?

Dernièrement, j'ai publié un billet vous parlant de ma pharmacie : là!  Ce billet a suscité beaucoup de réactions (mes stats ont explosées, entre autre).  Puis, un blogueuse, Monoï, pour ne pas la nommer, a posé une question tout à fait pertinente :
Tu dois payer ton traitement? Il n'y a pas de 100% (sécurité sociale et mutuelle)?
J'avais entrepris de lui répondre.  Puis, je me suis rendue compte que c'était long et que je coupais court à certains endroits.  J'ai donc décider d'en faire un billet, question d'offrir une réponse plus complète!  Plusieurs de mes lecteurs (lectrices!) habitent en France ou ailleurs en Europe, alors pourquoi ne pas en faire profiter tout le monde.  Et puis, je suis persuadée que certains lecteurs québécois (et peut-être Canadien) trouveront les informations intéressantes!

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Alors, comment ça fonctionne au Québec?

Au Québec, on ne paie pas nos traitements depuis 2010 (pour plus de chronologie historique, voir ce billet de Matisse). Je précise au Québec parce que la santé relève du provincial au Canada, mais est régit par certaines lignes directrices fédérales. Tous les canadiens peuvent aller à l'hôpital sans sortir d'argent de leur porte-feuille.  Par contre, les services offerts ne sont pas nécessairement les mêmes.  Les traitements jugés comme étant non-essentiels et posant des questionnements plus éthiques dus à certaines valeurs ne sont pas toujours couverts. L'avortement (et oui, malheureusement...) et la procréation assistée font partis de ces exceptions.  Le Québec est le seul en Amérique a couvrir à 100% la procréation assistée.  Par contre, ce programme demeure très controversé.  Il faut d'ailleurs éviter de lire les commentaires du grand public sur ce sujet...  

La gratuité (peut importe le service offert) couvre uniquement les actes médicaux.  En gros, tout ce qui implique un médecin, un infirmier, un laborantin, un physiothérapeute, etc. est couvert.  On sort notre carte d'assurance-maladie (communément appelé "carte-soleil" à cause du soleil sur la carte), la secrétaire l'a scan ou prend une empreinte et nous recevons le service attendu.  Il n'y a pas de contributions (remboursables ou non), ni de ticket modérateur lors de la consultation. Seul la carte-soleil est nécessaire.  Ce système de carte est identique dans toutes les provinces.

Les médicaments, eux, relèvent d'une assurance-médicament (publique ou privée).  C'est là que ça se complique...  C'est là qu'on doit sortir notre porte-feuille!  Voici ce qu'il faut savoir :

  • Assurance publique :
Si aucune assurance n'est offerte par l'employeur, nous devons nous inscrire à l'assurance gouvernementale.  C'est obligatoire.  Tous les canadiens doivent avoir une assurance médicament! 
Il y a un prime annuel à payer via nos impôts.  C'est la contribution minimale. 
Il y a un plafond annuel concernant la contribution du particulier de 992$. 
Il y a un plafond mensuel concernant la contribution du particulier de 82,66$.  
Il y a une franchise maximale par médicament à payer, mensuellement, de 16,25$.  Ainsi, peu importe combien coûte le médicament que tu sors, il t'en coûtera 16,25$.   
Donc un médicament ne peut être payé plus que 16,25$.  Mensuellement, le 6e médicament environ et les suivants sont couverts à 100% . (5 X 16,25 = 81,25$).

  • Assurance privée :
Si l'employeur offre une assurance médicament, nous sommes dans l'obligation d'y souscrire. 
Si l'employeur du conjoint (conjoint de fait ou marié...  on n’a pas les PACS ici) offre une assurance médicament, nous sommes dans l'obligation d'y souscrire.
Il y a une cotisation a payer à chaque mois.  Cette prime varie selon l'assureur, selon la couverture offerte et selon la contribution de l'employeur. Elle est déduite de la paie avant impôts.
Il y a un plafond annuel concernant la contribution du particulier de 992$.
Il n'y a pas de plafond mensuel. 
Les médicaments sont couverts selon un certain pourcentage (généralement de 70 à 100%).  La balance est payé par l'assuré (jusqu'à un maximum de 992$ dans l'année).

Concernant ce qui est couvert et ce qui ne l'est pas...  
Le fédéral (santé-Canada) émet une liste de médicament autorisé au Canada. 
L'assurance publique émet une liste de ce qui est couvert (le clomid, par exemple, n'est pas remboursé...  En tout cas, il y a 2 ans, il ne l'était pas).   
L'assurance publique détermine quels sont les médicaments d'exceptions.  Ces médicaments nécessitent une justification auprès de l'assureur soit parce qu'ils sont très dispendieux, soit parce qu'ils sont à haut risque de dépendance. 
L'assurance privée est dans l'obligation de couvrir les mêmes médicaments que l'assurance publique.  Elle ne peut donc pas refuser un traitement si ce dernier est couvert par l'assurance publique. 
L'assurance privée, pour être plus attrayante puisque ça coûte généralement plus cher, offre des services additionnels : dentiste, lunette, psychologue, physio, ostéo, assurance-vie, assurance-voyage, assurance en cas d'absence maladie prolongée... Au final, c'est souvent bien plus intéressant. 
L'assurance publique n'offre pas ces services additionnels.  Il faut donc payer la facture et mettre ces dépenses sur notre rapport d'impôts à la fin de l'année pour obtenir une déduction. (Je ne rentre pas dans les détails pour les personnes âgées ou vivant du bien-être social (RSA) pour qui ça fonctionne un peu différemment. Je ne rentre pas dans les détails n'ont plus d'une personne qui doit voir un physio et qui le voit dans un hôpital et non dans une clinique privée)

Avec l'assurance publique, il faut partir du principe que se sont des gens avec des salaires moins élevés (généralement des travailleurs de pme, des travailleurs autonomes ou travaillant au salaire minimum (SMIC)) ou vivant avec le bien-être social (RSA).  Par conséquent, les gens n’ont pas les moyens d’avancer 992$ d’un coup, d’où le plafond mensuel.

C'est, grosso modo, le fonctionnement de l'assurance-maladie et de l'assurance-médicament au Québec (à quelques exceptions près).  Ce que ça signifie pour la pma, dans le concret, c'est que :
  • Les actes médicaux sont couverts
  • Si notre assurance-médicaments est privé, lorsqu'on va à la pharmacie chercher nos hormones et qu'on a rien payé jusqu'à présent, la facture peut s'élever à un maximum de 992$.
  • Si notre assurance-médicament est au public, la facture ne s'élèvera pas à plus de 82,66$ (si on récupère les hormones dans le même mois).

De plus, en PMA, le gynécologue pose le diagnostic et nous prescrit le traitement.  Il n'y a pas de comité chargé d'analyser notre dossier.  C'est le médecin qui prend la décision et qui nous met sur la liste d'attente.

Suite à l'instauration du programme québécois de procréation assistée, les listes d'attente pour les FIV sont montés très rapidement : d'aucune attente, nous sommes passée de 8 mois à 1 an d'attente.  Maintenant, c'est beaucoup mieux.  Il y a entre 2 à 6 mois d'attente (selon la clinique) pour une FIV.  Pour les TEC, c'est moins de 2 cycles...  Et pour les IAC, il n'y a pas d'attente.

Finalement, le programme encadre énormément les actes.  À partir d'un certains nombre de follicule en IAC, cette dernière est soit annulée ou transformée en FIV.  En FIV, ils ne peuvent mettre plus d'un embryon (sauf pour des conditions particulières tel l'âge de la mère, la qualité des embryons ou le nombre d'échec FIV/TEC précédent), alors ça ne sert à rien de demander et d'insister.

Ainsi, à la question "Et toi?  Tu paies combien des traitements?", on peut répondre:
  • "Rien du tout", si on ne parle que des actes médicaux...  
  • "Un maximum de 82,66$ si je récupère toutes mes hormones le même mois!" (Notre cas présentement)
  • "Un maximum de 990$ selon le protocole et les médicaments que j'ai pris dans l'année." (Ce que j'ai vécu à FIV#1)
Lecteurs québécois : n'hésitez pas à me corriger si j'ai fait des erreurs!

Lecteurs étrangers : J'espère vous avoir aider à mieux comprendre le système québécois.  N'hésitez pas à poser des questions ou à me faire part de votre système!

En passant, c'est ce soir que je débute l'estrace!
C'est parti mon kiki!  Ne manque que le coup d'envoie du J1!

Image internet


mardi 3 juillet 2012

Fertilité 38 : Le camping ou aperçu du système familial

La photo rend mal l'endroit.  Malheureusement...
La fin de semaine dernière, nous sommes partis en camping.  C'était un long week-end dû à la fête du Canada.  Nous adorons le camping!  Surtout avec la tente roulotte pour Yvon.  Ça nous permet de nous ressourcer.  On est loin de tout (en fait pas tant que ça cette fois-ci), généralement le cellulaire ne rentre pas (pas cette fois-ci), et les distracteurs comme la télévision, le ménage et toutes les petites tâches domestiques sont éliminées de notre quotidien pendant 3 jours.

Cette fois-ci, nous sommes allés à Coaticook.  Vous vous doutez qu'on a profiter d'être là pour aller manger de la crème glacée à la laiterie si populaire (2 fois plutôt qu'une même!).

Petite randonnée dans la section "tente"
C'est un camping familial et relativement calme.  Je dis relativement calme, parce qu'un camping familial est calme selon le type de campeurs.  Les règles étant beaucoup moins strictes que dans les parcs fédéraux ou provinciaux.  Donc, il y a les campeurs (et leurs enfants) qui ne sont pas très bruyants ("Si tu veux me parler, tu viens me voir!") et d'autres pour qui ça n'a pas vraiment d'importance.  Les enfants peuvent être à 30 mètres de leurs terrains et crier:
"MAMAAAAAAN!!!  MAMAAAAAN!  JE M'EN VAIS À LA FERME!".

Généralement, dans ce cas, les parents ne sont guère mieux...  Ils répondent "PARFAIT!!!  MAIS REVIENS DANS 15 MINUTES!  LE SOUPER EST PRESQUE PRÈS!"

Parfois, on a même droit au menu du repas si l'enfant demande ce qu'il va manger...

Bref, à gauche, à droite et en avant de notre terrain, nous avions les premiers.  Des enfants de 2 ans à 14 ans!  Le bonheur!

Derrière nous (3 emplacements regroupés ensemble permettant des vacances entre amis
ou en famille), c'était le deuxième scénario.  À la fin du week-end, je connaissais le nom des 10 enfants (si, si, 3 couples dans la 40aine, pour un total de 10 enfants âgé de 4-5 ans à 13 ans environ).  De plus, je sais exactement ce qu'ils ont mangé et ce, pour chacun de leur repas.

Là où je veux en venir, c'est que le camping est un bon indicateur de la vie familiale et de la structure qui y règne.  On y voit les non sens...  Comme :
  • Aller à la douche avant le souper (vers 17h00), mettre à ses enfants des vêtements propres, leur interdire de se salir...  Notons ici, qu'ils n'ont pas manger et que le coucher est prévu (dans leur cas) vers 21h00 et qu'on est en camping!  Par conséquent, par terre, c'est de la terre!
  • Insister pour que les enfants boivent exactement la même chose qu'à la maison alors que leurs amis (assis à la même table et mangeant le même repas) peuvent boire ce qu'ils veulent.
  • Coucher les enfants à 21h00 (heures du coucher à la maison) alors que tous les enfants du camping sont encore dehors à jouer.
Ils sont arrivés en même temps que nous et ont quittés le même jour que nous...  Les enfants se sont fait punir plus qu'une fois et l'une d'elle a même manqué de vêtements ayant sali tous ceux apporté par sa mère.  

Le seul matin calme fut le matin de notre départ.


Pourquoi je vous raconte tout ça?  Ça n'a pas vraiment de lien avec l'infertilité, vous me direz!  Et bien, vous vous trompez!  Quand on vit l'infertilité et la pma, TOUT a un lien avec l'infertilité!

Déjà, en 5 ans et demi d'essaie, on a le temps de clarifier ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas.  On s'accorde sur certaines valeurs, certains concepts.  N'oubliez pas que chéri et moi n'avons pas reçu la même éducation...  Moi américaine, lui européenne.  Ça peut sembler banal, mais certains éléments peuvent ne pas s'accorder.  Il en serait de même si l'un de nous avait grandi en ville et que l'autre avait été éduqué à la campagne...  Ha oui...  J'ai oublié de le précisez...  Lui a grandit en France, dans un minuscule village, au milieu des champs et moi au Canada, en banlieue de Montréal, dans un quartier résidentiel!

Alors, quand on observe les "déjà parents", on discute, on se confronte, on statue de ce qu'on veut pour nos enfants!  C'est l'avantage du délais...  On se prépare!

Je vous entend dire "C'est pas si simple, vous verrez, quand vous serrez parents!  Vos beaux discours, vos bonnes intentions,..." et bla bla bla.  Comme si tout était immuable, inchangeable.  À ce compte là, je n'aurais jamais eu de travail en relation d'aide...  Les familles auraient toutes été des causes perdues d'avance.  Appelons la protection de la jeunesse et plaçons ses enfants dans des familles d’accueil qui elles sont avantagées puisqu'elles savent s'y prendre!

Je sais que tout n'est pas rose, que quand nous aurons un enfant, nous serons comme tout nouveau parent : en apprentissage!  Je sais que certains éléments se seront perdu en cours de route...  Que la fatigue et l'impatience aura raison de nous, à l'occasion, peut-être même souvent...  Mais une chose est certaine, nous choisirons nos batailles! La douche avant le souper n'aura pas lieu...  sauf si nous apportons les vêtements additionnels pour être en mesure de les changer 4 fois dans la journée!

Petite pause fraîcheur pour Molly!